mardi 19 février 2013

le fossé du chevalier

Vivant sans passion dans un ciel gris
l'homme avance, un pas à la fois
une journée endormante à la fois
il aurait préféré ne pas quitté son lit

Telle la rivière un jour sans vent,
son coeur repose dans le calme envahissant
sans aventure enivrante en avant
il rêve tristement à ses jours d’antan

Avant, il fut preux chevalier
traçant son chemin à travers la forêt
fracassant chaque obstacle jusqu'au dernier
pour continuer d'avancer vers le sommet

une fois sa quête réussie,
il festoya longtemps son succès
trinquant avec chaque étranger
mais le plaisir commença à le ronger

il finit par perdre le sourire
qu'allait il faire pour recommencer à rire?
aurait-il une nouvelle mission à réussir?
il attendit longtemps sans réagir

le temps coulait à une vitesse lassante
il partit trouver une quête à l'étranger
mais jamais il ne trouva de possibilité
les minutes et les heures passèrent, lentes

à travers ses nuages d'ennui
l'ancien chevalier avance encore
tranquillement peut-être vers un nouveau sort
une étincelle pour le faire rire à l'infini

mardi 1 mai 2012

peintre


Pourquoi la magie se meurt
Dans ce ciel étoilé de passion
Le rêve éphémère de l’heure
Finit toujours par ternir sans raison

Certaines aventures sont des étoiles filantes
Elles sont puissantes, merveilleuses et lumineuses
Mais elles traversent le ciel à une vitesse effarante
Tout en nous laissant une parcelle de leur magie fabuleuse

Il faut s’accrocher à ces merveilles d’une telle rareté
Car elles sont les lumières qui illumineront la voie
Lorsque les ombres nous assailliront de tous cotés
Et que la clarté de nos âmes aura déserté au combat

Délectons nous des fleurs sublimes du jardin du cœur
Et des instants magnifiques offerts par la destinée
Tels des peintres savourant chaque couleur
Qu’un tableau innovateur a pu lui inspirer

L’art est la magie des hommes ligotés
L’éphémère de la vie et de l’imagination
Qui permet à chacun de se libérer
De se transporter dans cette vision de passion

mardi 17 avril 2012

automne inégal


Les feuilles tombe et tourbillonnent
Dans la tourmente de novembre
L’arbre perd chacun de ses membres
Et de plus en plus frissonne

La vie le quitte par seconde
Un souffle à la fois
Sans trêve de froid
La souffrance et la torpeur l’innonde

Cet arbre est le monde
Qui pert à chaque instant de la couleur
En son tronc l’horreur gronde
Une seconde,  un cœur meurt

L’automne des hommes est inégal
Il vient bien vite par endroit
Un bouton de rose plein de foi
Parfois périt bien mal

Certains bourgeons ne voient le soleil
Que quelques heures ou jour
Ils n’ont le temps de vivre l’amour
De rire ou s’épanouir à merveille

Les fleurs de ce monde
Qui peuvent avoir l’honneur de l’été
Osent quand même se lamenter
C’est honteux, misérable, immonde

Comment osons nous crier à perdre haleine
Quand un petit bourdon vient nous agacer
Alors que nous sommes privilégié
D’avoir pu fleurir et grandir sans peine?

l'éphémère d'un soir d'été


sous un ciel étoilé
la belle s’est entiché
de deux diamants bleutés
un regard profond et passionné

à ses lèvres elle s’est accrochée
dans un espoir d’éternité
le magicien de son cœur abondait de pureté
sa belle, il ne pouvait tromper

elle s’est noyé dans cette magie
si majestueuse et fabuleuse
comme une fillette devant une fée merveilleuse
avec l’être aimé, il n’y avait plus de souci

mais un jour la tempête s’est levé
les diamants ne brillaient plus de mille feux
son regard brillait de nouveauté
pour cette nouvelle reine s’ouvrait le jeu

une parcelle du petit cœur
de la belle mourut ce jour là
elle erra longtemps dans sa torpeur
ne trouve plus de sens au-delà

elle s’enfouit peu à peu dans la chaleur
de bras qui passaient dans sa vie
maintenant membre du monde de la longueur
du désir suave sans parti-pris

désespérée de retrouver l’amour
son âme innocente disparue
elle l’avait perdu ce fameux jour
car la souffrance l’avait atteint à son tour


présentation

Bienvenue sur mon blogue ou j'écrirai les images observées autour de moi. Si vous savez qui je suis tant mieux, sinon appréciez seulement la musique des mots. la seule façon de me reconnaitre sera cette première image que je publierai.